Vérifiez qu’il n’y a pas de risque légal ou financier à propos de l’auto convoitée : contravention impayée et risque de saisie, lien dû au financement, faux particulier (commerçant qui se fait passer pour un particulier), rappel du fabricant, véhicule gravement accidenté (VGA), etc.
Pour vérifier l’historique d’un véhicule (nombre de propriétaires et kilométrage), adressez-vous en personne à un bureau de la SAAQ.
Pour savoir si le véhicule est toujours affecté par une dette ou a été donné en garantie, consultez le Registre des droits personnels et réels mobiliers (RDPRM).
Si vous achetez d’un particulier, demandez à voir le certificat d’immatriculation, le contrat d’achat original et le dossier d’entretien. Vérifiez si le numéro de série du certificat correspond à celui du véhicule, habituellement placé sur le tableau de bord ou le long du pare-brise du côté du conducteur.
Si vous achetez d’un commerçant, vérifiez qu’il détient un permis de licence délivré en vertu du Code de la route.
Le commerçant ne peut pas se soustraire à sa responsabilité concernant les vices cachés. Le particulier peut s’y soustraire avec la mention « vendu tel quel ».
Évitez les autos d’occasion qui viennent de l’extérieur du Québec : leur historique n’est pas accessible et il peut s’agir de véhicules gravement accidentés (VGA), inondés ou volés. Ces informations sont difficiles à vérifier.
Si le véhicule usagé est immatriculé hors Québec, vous devrez le faire inspecter par un centre de vérification agréé par la SAAQ avant de pouvoir l’immatriculer au Québec.
Finalement, si ce véhicule est acheté d’un particulier, vous devrez payer la TVQ au moment de son immatriculation à la SAAQ.