Le crédit est devenu presque banal. Il est partout. On utilise de plus en plus sa carte de crédit pour payer ses dépenses courantes. Que dire de la marge de crédit qui vient parfois combler un manque de revenus.
Les achats par Internet ou à distance ne peuvent souvent se faire qu’avec une carte de crédit. Bref, on peut tout acheter à crédit ou presque. Voici quelques-uns des pièges du crédit.
Acheter à crédit, c’est accepter de payer des intérêts. À 19% ou 29% d’intérêt sur une carte de crédit, c’est cher payé! Or, tout cet argent dépensé en frais intérêts réduit d’autant votre pouvoir d’achat. Calculez tous les intérêts que vous payez en un an et vous constaterez à quel point vous avez contribué à faire vivre les banquiers! C’est un pensez-y bien.
Une auto ou un mobilier de cuisine à 0% d’intérêt, c’est tellement alléchant! Posez-vous la question : un banquier accepterait-il de prêter de l’argent en ne faisant aucun profit? Bien sûr que non. Les offres à 0% d’intérêt n’existent pas. Dans les faits, le taux d’intérêt est inclus dans le prix d’achat.
Plusieurs détenteurs d’une marge de crédit ont l’illusion d’avoir accès à des revenus supplémentaires pour couvrir leurs dépenses. Or, il ne s’agit pas de revenus, mais bien d’une dette qui devra être remboursée tôt ou tard, selon certaines conditions. Même chose pour la carte de crédit. Elle vous permet d’accéder à des biens et des services à crédit et de bénéficier d’un délai plus ou moins long pour les payer. En contrepartie, vous devez payer des intérêts plus ou moins élevés selon les types de crédit octroyés.
Dans votre courrier, une institution financière vous offre une nouvelle carte de crédit. Cette offre est préautorisée car on a évalué que vous étiez un bon consommateur. Dans les faits, l’entreprise n’a rien vérifié. Toutes les maisons de votre quartier ont sans doute reçu la même offre! Les consommateurs qui possèdent 5 cartes de crédit et qui ne remboursent que le paiement minimum exigé ont un très bon dossier de crédit et ce, même s’ils frôlent le surendettement. Ce n’est qu’une technique de marketing.
Les publicités associent le crédit à un sentiment de liberté. Or, c’est tout le contraire! Évidemment, le crédit permet de satisfaire ses moindres besoins et désirs. C’est le principe du « acheter maintenant et payer plus tard ». Or, il faudra bien un jour rembourser cette dette. Le crédit, lorsque mal utilisé, enchaîne plus qu’il ne libère.